Membre du Barreau du Québec depuis 2008, la professeure Dominique Bernier enseigne plusieurs cours de droit pénal à l’Uqam. Elle se spécialise notamment dans les perspectives socio-juridiques sur le crime et la punition. Son doctorat, complété à l’Université d’Ottawa, concernait les pratiques judiciaires de contrôle et les stratégies d’intervention sociale auprès des consommateurs de drogues et d’alcool. La professeure Bernier a collaboré avec différents groupes communautaires qui interviennent auprès des jeunes de la rue, en santé mentale et dans la défense des droits.
Chercheur en éthique de l’intelligence artificielle à l’Université de Montréal, Martin Gibert est affilié au Centre de Recherche en Éthique (CRÉ) et à l’Institut de valorisation des données (IVADO). Il a publié trois livres L’imagination en morale (2014), Voir son steak comme un animal mort (2015) et Faire la morale aux robots (2020) ainsi que plusieurs articles disponibles sur son site web et son blog « La quatrième blessure ».
Détentrice d’un doctorat en biologie portant sur le microbiome intestinal à l’Université de Montréal, et un postdoctorat en écologie virale arctique à l’Université Laval, Catherine Girard est maintenant professeure régulière de microbiologie au Département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi, et dirige le laboratoire du Patrimoine microbien. Elle s’intéresse à la connectivité microbienne dans le Nord en changement. À l’aide d’outils métagénomiques et bio-informatiques, et en combinant l’écologie, la biologie moléculaire, la géochimie et les savoirs locaux, son équipe vise notamment à décrire les microorganismes uniques qui sont relâchés par la cryosphère en fonte, comme ces microbes se dispersent dans les paysages, et la manière dont ils changent les services écosystémiques dans le Nord.
Directeur de recherche du Centre de génomique et politiques (CGP), Yann Joly est professeur titulaire à la Faculté de médecine, Département de génétique humaine et membre associé à l’Unité de bioéthique et à la Faculté de droit, à l’Université McGill. Il a été nommé advocatus emeritus par le Barreau du Québec en 2012 et Fellow de l’Académie canadienne des sciences de la santé en 2017.
Détentrice d’un doctorat en sciences biologiques de l’Université de Montréal en 2009, Sarah Noël travaille comme biologiste judiciaire au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal (LSJML, Québec, Canada) depuis 2011, où elle a été responsable de centaines de cas et a servi de témoin expert à plusieurs reprises. Sarah a publié plusieurs articles en biologie judiciaire dans des revues évaluées par des pairs. Depuis 2020, elle fait également partie du SWGDAM, un organisme américain chapeauté par le FBI dont la mission est de servir de forum afin de discuter et établir les bonnes pratiques dans le domaine de la biologie judiciaire. Au cours des dernières années, elle s’est particulièrement intéressée aux méthodes contemporaines pour évaluer statistiquement le poids de la preuve ADN (génotypage probabiliste). Elle travaille également à la validation et la mise en opération d’un appareil de séquençage à haut débit (NGS) pour la réalisation d’expertises dans des dossiers judiciaires.