Co-chercheur·euses et expert·es
Doyen de la Faculté des arts et des sciences et professeur titulaire au département de philosophie de l’Université de Montréal. Philosophe des sciences, les recherches interdisciplinaires de Frédéric Bouchard portent sur les fondements théoriques de la biologie évolutionnaire et de l’écologie ainsi que sur les rapports entre science et société.
Après un baccalauréat et une maîtrise à l’Université de Montréal, il a poursuivi un doctorat en philosophie à Duke University (Ph. D. 2004), puis un stage postdoctoral à l’Université de Toronto (2005). Professeur à l’Université de Montréal depuis 2005 et premier titulaire de la chaire ÉSOPE de philosophie (2014-2016), il a aussi été vice-recteur associé à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation à l’Université de Montréal (2015-2017). Il a aussi agi à titre de directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST 2014-2015).
Biologiste et bioartiste, François-Joseph Lapointe est professeur titulaire au Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal où il dirige le Laboratoire d’écologie moléculaire et d’évolution. Dans le cadre de ses recherches scientifiques, il a publié plus de 120 articles dans le domaine de la phylogénétique, de la systématique et de la génétique des populations. Dans le cadre sa pratique artistique, il s’inspire des modèles de la biologie moléculaire, de la génétique et des recherches sur le microbiome humain à des fins de créations. Ses œuvres et performances ont été notamment présentées au Musée de la civilisation (Québec), à la Transmediale (Berlin), au New York Hall of Science (NYC), au festival Ars Electronica (Linz), au Medical Museion (Copenhagen), à la Science Gallery (London) ainsi qu’au Centre Pompidou (Paris). Ses projets de recherche et de recherche-création sont financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Fonds de recherche du Québec – Nature et Technologies (FRQNT) et le Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC).
Professeure titulaire aux programmes de bioéthique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et senior lecturer en santé mondiale et médecine sociale à la Harvard Medical School, Vardit Ravitsky est directrice de l’axe éthique et santé du Centre de recherche en éthique et Vice-Présidente de l’Association internationale de bioéthique. En 2020 elle a été nommée Fellow de la Fondation Trudeau et a présidé du Comité sur les impacts de la COVID-10 de cette Fondation. Elle est également cotitulaire de la « Chaire McConnell-Université de Montréal en recherche-création sur la réappropriation de la maternité ». Elle est l’auteure de plus de 200 articles et commentaires sur des questions de bioéthique.
Professeure en administration et politique publique au département science politique de l’Université de Montréal, Christine Rothmayr Allison est titulaire d’un doctorat de l’Université de Zurich et avant de rejoindre l’Université de Montréal, elle a enseigné à l’Université de Genève, en Suisse. Ses principaux champs d’intérêt sont : la politique publique comparative, axée sur les domaines de la biotechnologie et de la biomédecine ; et les tribunaux et la politique, en particulier, l’impact des décisions judiciaires sur l’élaboration des politiques publiques et les changements de politiques en Amérique du Nord et en Europe. Elle a publié des articles dans le European Journal of Political Research, Comparative Political Studies, West European Politics. Regulation & Governance, Journal of European Public Policy et Canadian Journal of Political Science, entre autres.
Membre du Barreau du Québec et professeur au Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, Pierre Trudel est chroniqueur régulier au journal Le Devoir. Il est membre de la Commission sur la liberté académique de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’universités. Il enseigne et mène des recherches en droit des médias et en droit du cyberespace. Il a publié plusieurs ouvrages sur le droit de l’information notamment Droit de la radio et de la télévision et Droit du cyberespace. Ses plus récentes publications portent sur « La faute journalistique en droit civil », le droit de la personne sur son image, la liberté d’expression, le statut des moteurs de recherche, la protection de la vie privée, les Fausses nouvelles et les réseaux sociaux. Il a fait partie du Comité d’experts chargés par le gouvernement du Canada de la révision des lois sur les télécommunications et sur la radiodiffusion. Il copréside un groupe d’experts chargés de conseiller le ministère du Patrimoine canadien au sujet de la régulation des propos préjudiciables en ligne.
Doctorant·es-chercheur·euses
Aliya Affdal
Coordonnatrice du projet, Aliya Affdal est candidate au doctorat en bioéthique à l’Université de Montréal. Sa recherche utilise les méthodes mixtes pour étudier les enjeux éthiques, légaux, sociaux et politiques de l’oncofertilité, par cryopréservation de tissu ovarien. Elle est titulaire d’une maîtrise en éthique médicale de l’Université René Descartes et d’une maîtrise en management et gestion des établissements de santé de l’Université Denis Diderot, à Paris. Aliya est directrice scientifique de la Revue canadienne de bioéthique/Canadian Journal of Bioethics. Elle est également consultante pour le comité d’éthique de Transplant Québec et chargée de cours au programme de bioéthique à l’Université de Montréal.
Charles Marsan
Titulaire d’un baccalauréat en biologie de l’UQAM et d’un doctorat en médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Charles Marsan a pratiqué la médecine vétérinaire au Québec chez les animaux de ferme et de compagnie pendant quinze années. Depuis 2005, il s’intéresse à la recherche sur le harcèlement moral chez les professionnels. En 2010, il termine un baccalauréat par cumul de certificats en rédaction, journalisme et multimédia, puis, il réalise une maîtrise en bioéthique sur les enjeux soulevés par les conflits d’intérêts en pratique vétérinaire des animaux de compagnie. Vidéaste engagé à promouvoir le transfert de connaissances académiques, il est notamment webmestre pour diverses équipes québécoises de recherche.
Ely Eliott Mermans
Ely Eliott Mermans (il/lui) est titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université de Montréal et de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2023) et ex-writing-up fellow du Konrad Lorenz Institute (KLI) (2021-2022). Sa thèse propose une analyse historique, philosophique et féministe du concept scientifique d’espèce clé de voute et de la relation de ce concept aux éthiques environnementales écocentrées d’inspiration leopoldienne. Ely Mermans s’interesse en particulier à la place des croyances éthiques dans les concepts utilisés au sein des sciences de l’écologie et de la conservation occidentales et à leurs implications pour ces domaines de recherche et d’action, ainsi que pour les questions de philosophies de l’environnement et animale. Les recherches actuelles d’Ely Mermans visent à approfondir ces recherches depuis une perspective anti-coloniale et transféministe.
Ely Mermans est membre diplomé (2023) du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) et de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST). Il est par ailleurs l’un des principaux·les initiateurices et ex-coodinateur (2015-2017, 2019-2021) du Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA). Enfin, il est membre (2023 – présent) du groupe de travail inter*, trans_non-binaire de la Gender Studies Association Austria.
Vincent Mousseau
Candidat au doctorat en criminologie (boursier Vanier) et chargé de cours à l’École de Criminologie de l’Université de Montréal, ainsi que chercheur associé au Laboratoire de Recherche en Criminalistique (LRC), Vincent Mousseau est détenteur d’un B.Sc. en chimie profil criminalistique de l’Université du Québec à Trois-Rivières et d’une M.Sc. en criminologie option criminalistique et information de l’Université de Montréal et de l’Université de Lausanne. Sa thèse porte sur l’élaboration et l’affinement des stratégies de recherche de traces matérielles par les techniciens en identité judiciaire, et ses travaux de recherche s’intéressent plus généralement à la prise de décisions en contexte d’investigation de scènes de crime, au déploiement des ressources forensiques dans les corps policiers et à l’exploitation des traces matérielles à des fins de renseignement. Vincent a également travaillé au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML) et à l’École Nationale de Police du Québec (ENPQ).
Simon St-Georges
Candidat au doctorat en science politique et chargé de cours à l’Université de Montréal, boursier Vanier, et avocat, les recherches de Simon St-Georges portent sur le pouvoir politique des entreprises multinationales, la criminalité corporative et les enjeux environnementaux. Simon est titulaire d’une maîtrise en science politique de l’Université de Montréal, puis d’un double baccalauréat en droit civil et Common law ainsi que d’un baccalauréat honors en science politique de l’Université McGill. Il a exercé dans un cabinet d’avocat de renommée internationale avant de poursuivre ses études supérieures. Il enseigne par ailleurs le cours Enjeux du développement durable (EDD 6010).